Ahsoka


Au lendemain de la chute de l'Empire, l'ex-chevalière Jedi Ahsoka Tano enquête sur une menace latente qui pourrait bouleverser le fragile équilibre d’une galaxie encore vulnérable... 

 

 

Après visions de cette première saison d’« Ahsoka », on se dit que malgré le nombre trop important d’épisodes fillers (franchement, la saison aurait pu raconter la même histoire en quatre épisodes), le tout est fichtrement plus emballant – et mieux emballé – que la série « Obi-Wan ». Analyse.


Si l’avenir de Rosario Dawson est assuré, celui d’« Ahsoka » est encore incertain. La série aura du mal à convaincre l’entièreté de la fanbase de George Lucas. Pour cause ? Si les aficionados des séries animées se réjouiront de voir la suite des aventures d’Ahsoka, Sabine et Hera (girl power!), les autres peineront à suivre la trame narrative tissée par un créateur (Dave Filoni) un peu trop nostalgique de l’époque des préquelles. En d’autres mots, le lore de la série est certainement trop figé dans le passé. En outre, Ahsoka se retrouve souvent éclipsée par un certain Anakin Skywalker, ce qui est le comble puisqu’il s’agit d’une série dédiée à cette dernière !


Il y a tout de même à boire et à manger dans cette nouvelle série Disney + (des combats au sabre laser, des acteur-trice-s charismatiques, etc.). Le côté dark fantasy de Star Wars n’a jamais été autant exploité à l’écran et c’est plutôt bien vu. On repère d’ailleurs des références à C. S. Lewis, Shakespeare ou encore Tolkien. Oubliez cependant ce que les pontes de Disney avaient déclaré : l’univers Star Wars n’a jamais été autant obnubilé par la famille Skywalker !


Si « Ahsoka » ressemble par moments à une série à part entière, elle s’avère être in fine un ersatz de « Star Wars Rebels ». Reste la performance magistrale de feu Ray Stevenson (Baylan Skoll), un véritable voleur de scènes comme on en fait plus.



Goupil


 

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