Crazy, Stupid, Love
Steve
Carrel, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone, Marisa Tomei, Kevin
Bacon.. Avec un tel casting, on peut s’attendre au mieux.
Pourtant, « Crazy, Stupid, Love» se positionne dans une
catégorie de comédies s’essoufflant grandement. « Crazy,
Stupid, Love» est-il l’exception à la règle ? Le film
réinvente-t-il le genre ou n’est-il qu’une énième itération
d’un genre qui s’essouffle ?
Pour
leur deuxième collaboration après « I Love You Phillip
Morris », Glenn Ficarra et John Requa ont réussi le pari de
réunir un casting en or. Ces deux réalisateurs, à qui l’on doit
les scénarii de « Bad Santa » et « Cats and
Dogs », ne font généralement pas dans la dentelle. Pourtant,
le ton se veut plutôt sincère et réaliste, à l’exception de
quelques scènes dont seules les comédies américaines ont le
secret. Cal Weaver (Steve Carrel) est confronté à l’échec de son
mariage et s’efforce de voir ses enfants (Emma Stone et Jonah Bobo)
le plus possible tout en essayant de reconstruire sa vie
sentimentale. Il sera aidé tout au long de cette dure épreuve par
Jacob Palmer (Ryan Gosling). Ces deux personnages que tout oppose
verront alors leurs destins se rapprocher d’une manière
inattendue.
La
réalisation est maîtrisée mais la trame scénaristique est par
contre assez convenue. On peut facilement deviner ce qu’il va se
passer à l’écran. « Crazy, Stupid, Love » est tout de
même réussi et cela, grâce à un Steve Carrel qui, quelques scènes
mises à part, délaisse son rôle habituel de comique. Il joue en
effet un personnage attachant bien que quelque peu pathétique. Beau
changement de registre ! Ryan Gosling (“Fracture”, “Blue
Valentine”, “Drive” et bientôt “The Ides Of March”) est
impérial dans le rôle du Don Juan donnant des conseils à un
quadragénaire en difficulté. Emma Stone (Hannah dans le film) est
pétillante et brille à l’écran. Julianne Moore (Emily, la femme
de Cal) est excellente dans le rôle de la femme qui ne sait plus
trop où elle en est. Mention spéciale à Marisa Tomei dans le rôle
d’une prof en manque de câlins. On notera également la brillante
prestation d’Analeigh Tipton (« Green Hornet ») dans le
rôle de la nounou. Kevin Bacon délivre quant à lui une prestation
conforme aux stéréotypes de la figure de l’amant.
Au
final, « Crazy, Stupid, Love» n’est pas la comédie
américaine qui va révolutionner le genre mais constitue
indéniablement un bon divertissement grâce au casting trois étoiles et
quelques situations cocasses qui ne manqueront pas de vous
chatouiller les zygomatiques.
Note: ★★
Critique:
Goupil
Bonus
Round: 3 affiches inédites!
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