5 films à voir pour Halloween

 



Vous avez invité des proches à occasion d'Halloween et vous ne savez toujours pas quel film regarder ce soir ? Pas d’inquiétude, nous nous sommes penchés sur la question ! Voici notre top 5 des longs-métrages qui filent les chocottes ! 

 

#5 Prey (2022)



L’écrivain Mankell a dit un jour : « La mort est une griffe qui refuse de lâcher sa proie. » Le parallèle entre les longues griffes affûtées des Predators et cette franchise vieillissante qui se rappelle à notre bon souvenir est vite fait.

Dan Trachtenberg (« 10 Cloverfield Lane ») réussit le pari de proposer un véritable renouveau en se basant sur l’original sans pour autant s’embourber dans la formule du reboot

Sanguinolent, minimaliste mais fichtrement léché, « Prey » se résume à des scènes d’action haletantes sur fond de paysages à couper le souffle.  


#4 The Invisible Man (2020)


« Plutôt que de suivre l’homme invisible, le réalisateur et scénariste Leigh Whannell bascule la caméra pour adopter le point de vue de la victime. C’est ainsi que nous nous intéressons à une femme qui réussit à échapper à son mari violent en pleine nuit. Cette dernière va ensuite découvrir que son compagnon manipulateur et tortionnaire s’est tué. Si elle y croit dans un premier temps, celle-ci va émettre quelques doutes lorsque de mystérieux phénomènes commencent à se produire.

En jouant sur la métaphore des luttes féministes contre les violences conjugales et, plus globalement, contre le patriarcat à l’heure post-MeToo, « The Invisible Man » parvient à capter quelque chose de l’air du temps qui en fait bien plus qu’un énième thriller d’épouvante lambda.

Récit malin, intrigue palpitante, rythme soutenu, atmosphère oppressante, interprétation brillante, mise en scène élégante et, surtout, terriblement efficace dans sa gestion du suspense, cette nouvelle variation de l’homme invisible s’affiche comme une véritable réussite. »


#3 A Quiet Place (2018)


« Estampillé film d’horreur, le film donne par-dessus tout dans le drame SF. La tension à vous couper le souffle vous tiendra sans mal en haleine pendant les nonente minutes de la projection. Jamais le silence n’avait semblé aussi terrifiant ! Histoire de famille, d’amour et de bravoure, « A Quiet Place » est un véritable exercice de style. Le cinéaste crée des prises de vue saisissantes et offre un irréprochable travail sur le son. Les trouvailles visuelles et auditives font sans conteste mouche. (…) Projet personnel (et même familial), « A Quiet Place » fait partie de ces films qui vous prennent aux tripes sans prévenir et vous poussent en dehors de votre zone de confort. »
 

#2 No One Will Save You (2023)


 

Dans le genre « home invasion », No One Will Save You est un film qui se défend plutôt bien. Avec son allure de petite série b sans prétention sortie de nulle part, cet objet de science-fiction, à mi-chemin entre un épisode de la série culte The Twilight Zone et le sous-coté Signs signé M. Night Shyamalan, possède de nombreux arguments à faire valoir.  
 
Par ailleurs, le cinéaste fait montre d’un certain savoir-faire dans l’art de la mise en scène. Que ce soit dans la partie de cache-cache ou dans le climax avec des séquences éthérées du plus bel effet, la réalisation de Brian Duffield impressionne.

 

#1 Get Out (2017)


« Là où les traditionnelles séries b d’épouvante, lâchées à la pelle dans nos salles obscures, se singent les unes les autres et ne font finalement que recycler une formule éculée voire obsolète, [Jordan] Peele se permet de transcender le genre par une allégorie puissamment surprenante sur le fait d’être noir aujourd’hui chez l’Oncle Sam. Son scénario, habilement ficelé, aborde la question raciale en brocardant le racisme ordinaire sous l’angle de la satire retorse. Le récit est maitrisé du prologue, particulièrement efficace, à l’épilogue, plutôt bien vu, lequel se joue de nos attentes de spectateur.

Avec son histoire tordue sur fond d’hypnose où la pression monte crescendo, Peele fait montre non seulement d’un terrible sens de la narration (et du rythme) mais également d’une maîtrise formelle épatante.

L’auteur se permet même quelques sursauts sarcastiques, ce qui rend ce récit imprévisible encore plus malsain et déroutant, entre peur blanche et humour noir.

Aussi inventif dans sa maîtrise narrative que rigoureux dans sa mise en scène chirurgicale, le cinéaste dirige son film de main de maître. Malin, acide, grinçant, anxiogène, ironique et même burlesque par moments, « Get Out » est une réussite imparable (…) »


Professeur Grant & Goupil

 

[Article mis à jour le 31 octobre 2023]

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